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04/26/2016
Visite chez Simon Lévelt, HaarlemLe magasin de thé, café et autres produits coloniaux Simon Lévelt a été créé en 1817, dans le vieux port d'Amsterdam. Le magasin a commencé à importer dans les années’70 et ’80, lorsque les fondateurs ont clairement pris conscience, lors d'une visite sur place, des conditions misérables dans lesquelles vivaient et travaillaient les agriculteurs. Pour Simon Lévelt c'était une vraie confrontation à la réalité, et, en ce sens, ils ont vraiment joué un rôle important dans la création de la fondation Max Havelaar. Simon Lévelt s'investit chaque année dans un projet de thé et dans 1 projet de café, qu'il s'agisse de l'amélioration de l'infrastructure d'une plantation ou de la création d'une petite école locale. Ils sont attentifs non seulement à la qualité des produits, mais aussi aux conditions dans lesquelles les agriculteurs vivent et travaillent. La fabrication du café commence par l'importation des grains de café crus. En soi, il n'existe qu'une sorte de caféier. La variété du café est déterminée par les conditions dans lesquelles le caféier pousse, le climat, l'altitude,...C'est pourquoi les cafés provenant de différents pays n'ont pas le même goût. Mais la plus grande distinction provient du procédé de torréfaction. La température et le temps de torréfaction créent les nombreuses diversités. Le thé est acheté dans différentes régions et Simon Lévelt se rend régulièrement sur place pour voir comment le thé est cultivé et récolté. Les différents mélanges se font à partir de ce thé, dont l'odeur embaume les entrepôts. Les arômes naturels qui sont ajoutés au thé sont disponibles sous forme liquide ou en granulés, selon que le thé est vendu en infusettes ou en vrac. Après avoir visité la production et le magasin, il était temps de se rendre au laboratoire de qualité. La production y est contrôlée chaque jour. Nous avons eu l'occasion de tester le café. Tout comme pour le vin, il convient de déguster le café en aspirant un peu d'air tout en pinçant les lèvres ; les arômes, les goûts et les couleurs à découvrir sont tout aussi nombreux que pour le vin. On goûte la différence, mais en tant que profane, il est pratiquement impossible de mettre le doigt dessus. Les maîtres de qualité ont eux-mêmes un petit outil qui leur permet de mieux repérer les arômes, à savoir une petite boîte en bois où sont rassemblés par sortes tous les arômes que l'on peut trouver dans le café. Le premier que nous avons eu sous le nez était un arôme de concombre et nous l'avons deviné. Les autres arômes nous étaient connus, mais personne n'a pu les identifier. |